La chute de Tahberl.
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La chute de Tahberl.
Ezard le gladiateur rentrait chez lui, quelque peu éméché après une longue nuit de beuverie et de débauche au bordel local. Colosse aux cheveux ras et à la barbe blonde, le corps bardé de cicatrices, son épée battant contre son flanc, il tenait encore à la main un cruchon de piquette qu'il comptait bien terminer avant la fin de son trajet. Il s'adossa à un mur pour ne pas tomber, renversa la tête en arrière, et se nettoya le gosier d'une lampée de vin. Puis il se redressa et prit une profonde inspiration.
"Tahberl, je t'aimmmmmmeeeeeeee ! " beugla-t-il aux étoiles qui commençaient à disparaître, chassées par l'aube naissante.
Tahberl n'était pas une femme. Tahberl était cette ville, dont Ezard avait franchi les portes sans rien d'autre que ses sandales et une tunique raidie par la poussière de la route, il y avait quelques années de cela. Depuis, il avait fait son chemin. D'abord voleur, puis prisonnier, on lui avait offert sa liberté en échange de combats à l'arène locale. Il était désormais respecté, riche, et comptait quelques maîtresses parmi la noblesse locale, qui le couvraient de cadeaux pour obtenir ses faveurs. La belle vie. Rien à voir avec son enfance passée à la ferme, dans un taudis, où il avait enduré les travaux des champs, les hivers froids, et parfois même la faim.
"Je t'aimmeeeeeeeuh ! meugla-t-il de nouveau face au disque doré qui apparaissait à l'horizon.
— Ta gueule, ivrogne ! lui fut-il répondu d'une fenêtre anonyme."
Ezard éclata de rire et progressa de nouveau dans la rue. Oui, Tahberl était belle et la vie l'était tout autant. Malheureusement, il est écrit que le bonheur ne dure qu'un temps, et avant la fin de cette journée, Tahberl ne serait plus qu'un amas de cendres rougeoyantes hanté par les hurlements des veuves et les râles des agonisants. Cela, Ezard ne pouvait le deviner...
"Tahberl, je t'aimmmmmmeeeeeeee ! " beugla-t-il aux étoiles qui commençaient à disparaître, chassées par l'aube naissante.
Tahberl n'était pas une femme. Tahberl était cette ville, dont Ezard avait franchi les portes sans rien d'autre que ses sandales et une tunique raidie par la poussière de la route, il y avait quelques années de cela. Depuis, il avait fait son chemin. D'abord voleur, puis prisonnier, on lui avait offert sa liberté en échange de combats à l'arène locale. Il était désormais respecté, riche, et comptait quelques maîtresses parmi la noblesse locale, qui le couvraient de cadeaux pour obtenir ses faveurs. La belle vie. Rien à voir avec son enfance passée à la ferme, dans un taudis, où il avait enduré les travaux des champs, les hivers froids, et parfois même la faim.
"Je t'aimmeeeeeeeuh ! meugla-t-il de nouveau face au disque doré qui apparaissait à l'horizon.
— Ta gueule, ivrogne ! lui fut-il répondu d'une fenêtre anonyme."
Ezard éclata de rire et progressa de nouveau dans la rue. Oui, Tahberl était belle et la vie l'était tout autant. Malheureusement, il est écrit que le bonheur ne dure qu'un temps, et avant la fin de cette journée, Tahberl ne serait plus qu'un amas de cendres rougeoyantes hanté par les hurlements des veuves et les râles des agonisants. Cela, Ezard ne pouvait le deviner...
Shangry- Chasseur de rêves
- Messages : 15
Date d'inscription : 22/06/2012
A travers le cendres et le sang
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Kimmy Lyn- Découvreur de rêves
- Messages : 3
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 39
Localisation : Paris
Re: La chute de Tahberl.
Afin d'éviter toute rupture du continuum temporel, je vous invite à retrouver la suite de cette histoire, quelques heures plus tard, Ici !
Edit (je m'étais trompé de lien) :p
Edit (je m'étais trompé de lien) :p
Shangry- Chasseur de rêves
- Messages : 15
Date d'inscription : 22/06/2012
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